ETUDE suédoise : risque accru de 300% du cancer du cerveau pour les utilisateurs à long terme des téléphones portables et téléphones sans fil

Une nouvelle étude révèle un risque accru de 300% du cancer du cerveau (diagnostiqués entre 2007 et 2009) pour les utilisateurs à long terme des téléphones portables et téléphones sans fil

Journal International d’Oncologie – vol. 22
Étude cas-témoin de l’association entre les tumeurs cérébrales malignes diagnostiquées entre 2007 et 2009 et l’utilisation du téléphone mobile et sans fil.
Auteurs : Lennart Hardell, Michael Carlberg, Fredrik Söderqvist, Kjell Hansson Mild

Publié en ligne le: Mardi 24 Septembre, 2013

Résumé
Des études antérieures ont montré une association cohérente entre l’utilisation à long terme des téléphones mobiles et sans fil et le gliome et le neurinome acoustique, mais pas pour le méningiome. Lorsqu’ils sont utilisés ces téléphones émettent des champs électromagnétiques de radiofréquence (RF-EMF) et le cerveau est le principal organe cible pour le téléphone portable. L’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé dans mai 2011 RF-EMF comme un groupe 2B, c’est à dire un « possible » cancérogène pour l’homme. L’objectif de cette étude était d’explorer davantage la relation entre particulier à long terme (> 10 ans) utilisent des téléphones sans fil et le développement de tumeurs cérébrales malignes. Nous avons mené une nouvelle étude cas-témoins de cas de tumeurs cérébrales des deux sexes âgés de 18-75 ans et diagnostiqués au cours de la période 2007-2009. Un témoin basée sur la population appariés sur le sexe et l’âge (moins de 5 ans) a été utilisé pour chaque cas. Nous rapportons ici le cas de tumeurs malignes y compris toutes les commandes disponibles. Expositions, par exemple sur l’utilisation des téléphones portables et téléphones sans fil ont été évaluées par un questionnaire auto-administré. Une analyse de régression logistique inconditionnelle a été réalisée, en ajustant pour l’âge, le sexe, l’année du diagnostic et de l’indice socio-économique en utilisant la totalité de l’échantillon de contrôle.

Parmi les cas atteints d’une tumeur maligne au cerveau, 87% (n = 593) ont participé, et 85% (n = 1,368) des contrôles dans l’ensemble de l’étude ont répondu au questionnaire. L’odds ratio (OR) pour l’utilisation du téléphone mobile de type analogique était de 1,8, intervalle de confiance à 95% (IC) = 1.4 à 3.3, ce qui augmente avec> 25 ans de latence (temps écoulé depuis la première exposition) pour un = OR 3,3, IC 95% CI = 01.06 à 06.09. L’utilisation du téléphone mobile numérique 2G rendu un OR = 1,6, IC = 0,996 à 2,7 à 95%, augmentant avec latence> 15-20 ans à un OR = 2,1, IC = 1,2-3,6 95%. Les résultats de l’utilisation du téléphone sans fil étaient OR = 1,7, IC = 1,1-2,9 95%, et, pour la latence de 15-20 ans, l’OR = 2,1, IC = 01.02 au 03.08 95%. Peu de participants avaient utilisé un téléphone sans fil pour> 20-25 ans. Type numérique des téléphones sans fil (2G et 3G des téléphones mobiles, téléphones sans fil) a un risque accru de latence> 1-5 ans, puis un risque plus faible dans les groupes de latence suivants, mais là encore, l’augmentation du risque avec une latence> 15-20 ans. Utilisation Ipsilateral abouti à un risque plus élevé que l’utilisation du téléphone mobile et sans fil controlatéral. OR élevés ont été calculés pour des tumeurs dans les lobes temporaux et se chevauchent. En utilisant les cas de méningiome dans la même étude comme entité de référence a donné des RUP un peu plus élevé indiquant que les résultats n’étaient pas susceptibles d’être expliqué par le rappel ou le biais d’observation. Cette étude confirme les résultats antérieurs d’une association entre l’utilisation du téléphone mobile et sans fil et tumeurs cérébrales malignes. Ces résultats appuient l’hypothèse selon laquelle RF-EMF jouer un rôle à la fois dans l’initiation et les étapes de promotion de la cancérogenèse.